Que dire sur toi mon petit Nate, disons que moralement tu es une personne assez réservé mais cool, tu ne parles jamais de tes problèmes et tu préfères être là pour tes amis. Tu as fort caractère et du répondant envers ceux qui t'énervent ou qui te font chier. Tu n'as pas peur de l'interdit et de mourir parce que tu sais pertinemment que tu es voué à disparaître un jour. Tu détestes les fifilles à papa mais tu aime les femmes et es toujours galant et polie envers elles. Tu as de nombreuses groupies parce que tu fais partie du groupe de musique phare de la FAC et que tu en es le chanteur.On t'envie pour ta beauté mais aussi pour ton intelligence, tu es un intello, un gros intello rebelle sans lunette et qui aime la vie. Pour toi, les études passent avant tout, tu veux finir ce que t'as à finir ici et te casser loin le diplôme en poche. Certes tu aimes t'amuser comme tous les jeunes alors tu essai de profiter un peu de ta jeunesse quand même en faisant le fou de temps en temps. Tu es très gentil mais tu es froid voir glacial avec certain. Pas mal de garçons t'on pour rival ou ennemie parce que tu « oses » accaparer l'attention de leur nana plus sur toi que sur eux. Mais toi tu t'en fous d'eux et d'elles en particulier, c'est vrai que tu es un peu je m'en foutiste sur les bords des fois mais tu as une très grande fierté et ça personne ne pourra te l'enlever, je pense pour finir que ce que tu préfères c'est avoir le dernier mot. Sale gosse.

Physiquement tu es assez grand 1m78 pour 60 kg, tu es sportif mais pas très musclé. On te verra souvent avec une veste en cuire sur le dos. C'est une pièce indémodable et terriblement sexy que tu affectionnes depuis tu te l'ai acheté avec ton premier salaire. Tu as un style vestimentaire qui ne laisse jamais indifférent, un style qui te fait dégager un certain charisme. Quelqu'un te voyant pour la première fois dirait sans doute « Wow il a de la gueule celui-là c'est dingue ! ». les cheveux relevés dans le vent selon les jours tu as une attitude assez rock&roll et « cool ». Tu as horreur de la saleté même si tu es tombé SDF. Tu laves constamment tes affaires dans une laverie ou ailleurs. Tu aimes sentir bon et uses de bons parfums.

Par où commencer .. c'est vraiment embarrassant de vous raconter de ma vie comme ça mais bon je n'ai pas trop le choix après tout. Alors voilà tout commence pour moi le 28 août 1992 à Oakland en Californie. Je suis né dans une famille modeste avec une mère professeur de maths et américaine et un père policier et coréen. On vivait heureux dans notre appartement situé en plein centre-ville. Avec nos revenus à l'époque on pouvait se permettre d'avoir un membre en plus dans notre petite famille c'est pour cette raison que mes parents me firent une petite sœur alors que j'avais un an, ils ne souhaitaient pas me voir triste et seul. J'allais à l'école comme n'importe quel enfant et passait une enfance heureuse et calme, suivi d'une adolescence un peu prise de tête pour mes parents, j'ai eu une bonne crise d'adolescence et je pense qu'ils s'en souviendront pour toujours haha. C'est lors de mes 17 ans que mes deux parents divorcèrent, ça m'a fait un mal de chien j'ai mis quelques mois à m'en remettre. Mon père avait quitté ma mère pour une autre femme qu'il connaissait et qu'il avait revu en Corée du Sud lors d'une de ses escapades pour revoir sa famille; il semblerait que ça soit une amie d'enfance. Je l'a déteste, mon père m'a arraché à ma mère et à ma petite sœur pour m'emmener avec lui à Busan. Je lui en ai beaucoup voulu mais ce n'était que le début d'une haine que je nourrissais envers lui.

Arrivé à Busan j'ai eu du mal à m'habituer au rythme de vie des coréens, y compris à la nouvelle compagne de mon père. Je fus inscrit dans l'université de Busan et suivait des cours pour devenir médecin, un rêve d'enfant. Je me suis fait très rapidement des amis, on m'appelait « l'américain » au début et on finit par m'appeler par Nate quand j'avais monté mon petit groupe de rock au bout de quelques mois. J'en suis le chanteur et un des guitariste c'est plutôt sympa on s'entend à merveille avec les gars. Il semble que j'ai gagné en popularité après notre premier petit concert. Les filles sont folles de moi mais personnellement je ne vois pas ce qui les attire. Je m'en fou après tout si elle m'aime ou pas, je ne fais pas de la musique pour elles mais pour moi-même. Bref, chez moi ce n'était pas la même ambiance quand je rentrais des cours. J'étais déjà en froid avec mon père mais je l'était encore plus depuis que j'avais fait la rencontre de cette femme. Et vous savez quoi ? Je prenais un malin plaisir à lui mener la vie dure, je lui parlais mal, la charriait tout le temps et la rabaissait. La seule chose qui me redonnait le sourire et une bonne humeur était sans doute les appels de ma petite sœur tous les quatre jours. C'était un véritable moment de bien-être lorsque j'entendais sa douce voix.

Au bout de quelques mois mon père n'en put plus de mes crasses envers la femme qui était désormais devenu ma belle mère et péta un câble. C'est vrai quoi, cette femme je ne l'aime pas. Elle a briser l'amour de mes parents, à voler ma mère et changé mon père. En plus elle était moche. Jusqu'ici nos disputes n'étaient pas si violentes que ça mais plus les jours passaient et plus elles étaient forte. Un jour, triste jour pour moi j'avais poussé le bouchon trop loin la veille. Mon père avait changé la serrure de la porte d'entrée et avait déposé mes affaires sur le pallier avec un sac en plus dans lequel un nécessaire de soin, de l'argent et quelques trucs à manger y était présent. Mais pourquoi ? Je n'avais alors pas voulu croire ce que j'avais vu à cet instant et essaya quand même de rentrer ma clef dans la serrure. Malgré tout mon acharnement ça ne marchait pas, désespéré, je commençais t'en bien que mal à frapper à la porte en parlant fort « Papa, papa c'est Nathan ouvre moi ! » Mais aucune réponse mais je persistais parce que je savais qu'il était là. « Papa je sais que t'es là ! Ouvre moi papa ... » Une faible réponse s'en suivit derrière la porte. « Nathan il faut que tu comprennes, j'essaie de vivre heureux et tu fais tout pour gâcher mon bonheur j'avais pas le choix ... Je t'ai donné un peu d'argent dans le sac à dos, je te connait tu pourras t'en sortir » Je ne savais pas quoi dire, j'étais outré, blessé, horriblement triste et la colère finit par monter. « Mais tu penses à moi un peu ?! Tu te soucis seulement de mon bonheur ?! Tu ne pense qu'a toi ! Tu m'as déjà arraché à maman et tu m'a imposé cette femme que je déteste, et maintenant tu me jette à la rue ?! Mais quel père au monde serait capable de telles choses ?! T'es vraiment qu'un gros connard et tu sais quoi ? Et bah vas te faire foutre toi et ta pauvre pute ! » Je ne pense pas qu'il m'ai dit quelque chose après ce que je venais de lui dire parce que j'avais pris toutes mes affaires et que j'étais déjà parti loin d'ici.

Une fois à la rue, une fois la colère redescendu, je me rendait enfin compte de ce qui allait m'attendre. Je m'imaginais dans les semaines à venir. on était en pleine automne et le soir il ne faisait pas si chaud que ça. J'ai essayé de m'en sortir comme je pouvais, jours après jours je m'étais habitué à ce train de vie et faisais tout pour garder le secret. Personne ne savait encore que j'étais tombé sdf, je ne tenais pas à ce que ça ce sache de toute manière. Ma vie ne regarde personne. Les seule personne au courant de mon cas étaient les mecs de mon groupe. Ils m’hébergeaient tour à tour quand ils le pouvaient. Mais je ne pouvais pas faire ça éternellement surtout que un des membres à la langue bien pendu avait sans faire exprès révélé mon état à une personne. Et le bouche à oreille se fit progressivement dans l'université mais personne ne m'en parlait. Après tout c'était une situation que personne ne voulait vivre alors je me montrais reconnaissant en quelque sorte de leur compassion, on me laissait tranquille sur ce point là.

Un évènement m'avait cependant en quelque sorte sortie de cette pauvreté. Un soir d'hiver sous la neige, une limousine c'était arrêté devant moi alors que j'essayais t'en bien que mal de dormir dans une couverture en allu' chauffante. Un homme en costard apparu à l'arrière de la voiture. Il me regardait de haut en bas et m’assomma ensuite. Je n'avais rien pu faire à cette instant, mes membres étaient trop gelé pour pouvoir bouger et réagir à cet assaut. Je me suis réveillé dans une pièce sombre mais éclairé par une unique ampoule. En face de moi, cet homme qui m'avait assommé au par avant fumait un cigare, on aurait dit un gros mafieux. Je subis un interrogatoire assez agressif mais je répondais calmement à tout ce qu'on me demandait, je savais que je pouvais vite mourir si je protestais. on me fit passé un test de Qi à la fin pour je ne sais quelle raison et on me posa la question finale « Dis moi petit, tu veux vivre ? Tu veux gagner de l'argent et vivre comme avant ? » Je ne pu qu'acquiescer. L'homme me fit alors un larges sourire en me souhaitant la bienvenue chez les Crows. Il m’expliqua ensuite ce qu'était les Crows, et que je me retrouvais dès lors bras droit et cerveau dirigeant les opérations pour le dirigeant de ce gang. Je devais me rendre au même endroit le lendemain à 22h précise. L'homme avait semblé déceler en moi une personne de confiance c'est peut être pour cette raison qu'il m'avait promis à ce poste là.

Ma vie venait de changé du tout au tout en l'espace de quelques mois, je ne savais quoi en penser mais j'étais près à tout pour ne pas mourir de froid.