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Mardi matin. C’était un matin comme elle ne les aimait pas. En fait, pour faire simple, elle n’aimait pas les matins de la semaine. Du Lundi au Vendredi, elle se levait avec la flemme et l’envie de rester dans son lit douillet. Pour la simple et bonne raison qu’à la FAC, la vie n’était simple pour elle. Cette fille aux longs cheveux bruns que vous voyez là, traîner des pieds, s’appelle Bang Man Ji. Elle a 21 ans, elle est étudiante en droit et ce Mardi là, elle avait un examen de 2 heures en histoire des droits. Elle avait révisé son examen 2 semaines à l’avance, elle connaissait tous les articles par cœur, mais elle ne pouvait s’empêcher de les revoir avant de monter dans le bus. La boule au ventre, elle se dirige vers la cuisine et pose ses jolis yeux sur l’horloge, qui affiche 6h30. Elle s’est levée avant que son réveil sonne, tant le stress s’était emparé d’elle. Si elle est de nature décontractée, elle est cependant toujours stressée quand il s’agit des cours. Elle veut réussir dans tout ce qu’elle entreprend de faire, la défaite est sa pire ennemie.

Debout comme un piquet devant la télé du salon, elle ferme les yeux et se remémore tous les articles de la constitution qu’elle a appris. Elle les connaît sur le bout des doigts, mais elle ne peut s’empêcher de foncer vers sa chambre, à l’étage, pour récupérer ses fiches de révision. Une fois en main, elle redescend en relisant ce qu’elle avait écrit, se chuchotant à elle-même ses phrases mémo. Descendant tranquillement les dernières marches, elle pose finalement les fiches sur la table haute de la cuisine et prend un verre de jus d’ananas, relisant ses fiches. Elle se donnait un objectif : 18 à cet examen, pas moins. Sinon, elle s’enfermerait des mois dans sa chambre pour réviser et avoir son diplôme d’ici 2 ans.

Elle finit par ranger le verre qu’elle a bu en quelques minutes, et part à la salle de bain pour se laver. Le matin, Mandy ne mangeait pas, du moins rarement. Elle n’avait jamais déjeuné des biscuits avec du café ou du lait, elle avait toujours pris l’habitude de voir seulement. Les lendemains de soirée, elle ne mangeait pas non plus. Les seuls matins où elle mangeait, c’était quand elle voulait être en forme pour une longue journée de travail. A peu près comme celle qui l’attendait. Elle ressort de la douche et enfile un short gris par-dessus des collants noirs transparents, ainsi qu’un t-shirt noir tombant sur ses épaules. Elle sèche ses cheveux fraîchement lavés avec un coup de séchoir rapide, récitant toujours dans sa tête son cours et les lignes principales. Elle agite sa chevelure pour bien la sécher et la laisse naturelle, à savoir lisse, avant de se maquiller proprement et minutieusement, cernant ses grands yeux marron d’un noir profond.
Après ça, elle regarde l’heure à sa montre et réalise qu’il est temps de partir. Prenant son sac dans lequel elle vérifie d’avoir mis ses cahiers et ses livres, avant de passer par la cuisine et de saisir une mandarine dans un saladier. Elle quitte le bel appartement qu’elle habite avec ses parents adoptifs dans le quartier Haeundae, en bord de mer. Le jour se lève progressivement sur Busan, et elle se poste sous un abri-bus, à côté d’une vieille dame qui s’est assise, un panier entre ses jambes. Elle sourit à Mandy, mais elle l’ignore et tourne la tête vers la gauche, guettant le bus du regard. Ecouteurs dans les oreilles, elle sort sa carte et, une fois le bus là, elle grimpe à l’intérieur, ignorant les gens qui la regardant. On la regarde ? Pourquoi ? Parce qu’elle attire les regards. Ses longs cheveux, la couleur de ses yeux et son style attirent toujours l’attention des filles comme des garçons.

Elle se dirige au fond et prend sa mandarine qu’elle commence à peler, debout, se tenant à une barre autour de laquelle elle a passé son bras gauche. Elle pèle la mandarine et la mange quartier par quartier, avant de regarder vers l’avant du bus. C’était calme ce matin-là, mais le bus était toujours aussi bondé d’étudiants qui allaient à la PNU… Comme elle. Ces derniers temps, elle se donnait corps et âme pour ne pas tomber sur son ex, ce fou furieux qui la traquait pour qu’elle ressorte avec lui. Elle se sentait oppressée avec lui. Mais les jours qui défilaient lui faisaient dire que finalement, il ne la récupérerait jamais. Pire encore après la rencontre qu’elle allait faire aujourd’hui.

Elle descend à l’arrêt « University » et jette les pelures de mandarine dans une poubelle, avant de sortir un mouchoir de son sac pour s’essuyer les mains. Elle part direct vers le bâtiment de Droit et se poste devant l’amphithéâtre, les yeux au ciel, récitant son cours, tandis que peu à peu, les élèves se tassent. Les portes s’ouvrent et elle part s’installer dans son coin, seule, comme toujours. Elle n’aime pas les filles de sa classe, et les hommes non plus d’ailleurs. Ils étaient trop coincés du cul, à croire que les plus fous et joyeux se trouvaient partout, sauf en droit. Le prof arrive et distribue les copies, ils ont deux heures. Mandy lit les questions et sourit en voyant qu’elle connait tout. Elle prend son stylo et commence alors à répondre aux questions d’un trait, sans freiner pour réfléchir. Elle ne relève pas la tête une seule fois, elle n’allait certainement pas montrer de la compassion à ces connards de camarades. Tant pis pour eux, qu’ils se débrouillent. Elle, elle aurait encore une bonne note. Ahah. Fin de l’examen, elle fait partie des premiers à sortir. Il est bientôt 10h et elle rend sa copie avant de quitter l’amphithéâtre et de se diriger vers les toilettes du coin pour trouver un miroir et mettre le doigt sur cette poussière qui la gêne depuis la fin de son examen.

Elle pose son sac entre ses jambes, par terre, et approche son visage, posant son index sous son œil gauche, tandis qu’elle entend une chasse d’eau. Elle n’y prête pas attention et se concentre sur sa gêne, mais elle croit voir une silhouette masculine. Elle relève ses yeux et peut conclure à travers le reflet du miroir que les symboles accrochés sur les protes des toilettes ne servent à rien. Preuve en est, monsieur Rhee Nathan ne semble toujours pas avoir compris qu’il existe des toilettes pour les filles, et des toilettes pour les garçons. En plus, il a le pantalon dégrafé.

Elle le regarde de haut en bas, d’un air moqueur, avant de se repencher par-dessus le lavabo pour se regarder dans le miroir. « Je te rappelle qu’il existe des toilettes pour les garçons, monsieur l’exhib’. » Elle regarde sa ceinture défaite, et rajoute, toujours d’un ton sarcastique. « Ah et, tu peux heurter les âmes sensibles là. Rembraille-toi. » Prête pour faire la guerre ? Toujours.

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On vous a déjà dit que le mardi c'était le jour porte malheur de Rhee Nathan ? Non ? Et bin maintenant vous le savez. C'est un jour ou il lui arrive constamment que des ennuis, de la merde et tout ce qui suit. Aujourd'hui Nathan s'était réveillé dans une chambre appartenant à un petit hotel pas cher du quartier. Le service n'y est pas 4 étoile, la chambre possède une minuscule salle de bain et un coin cuisine. Il commençait à être un habitué des lieux à force de le fréquenter. Il payait cet hotel avec l'argent qu'il gagnait lorsqu'il réussissait une des missions imposées par le clan. C'était quitte ou double alors, il y a des jours ou il dormira à la rue et d'autres pas. Aujourd'hui il s'était levé alors de bonne humeur puisqu'il avait dormit au chaud et mangé convenablement. Il peina cependant à se lever, il ne voulait pas quitter cette douce couverture et ce lit douillet dans lequel il avait dormit mais dut se résoudre et se leva et partit tout droit vers la salle de bain où il passa directement sous la douche en enlevant rapidement son boxer. Ça lui faisait un bien fou et le réveillait par la même occasion. Il sortit au bout d'une dizaine de minutes et se sécha avant d'aller s'habiller. Un slim bordeaux accompagné d'une paire de chaussure noire, d'un t-shirt gris foncé, de son manteau en cuire et d'un ou deux collier autour du cou. Il était paré pour la journée.

Il vérifia une dernière fois si il avait bien tout ses cours dans son sac en cuire et boucla alors tout ensuite. Aujourd'hui Nathan passait lui aussi un examen mais en médecine. Il ne s'en faisait pas trop pour cet examen, certains stressaient et reviseraient sûrement sur le chemin de l'université mais lui ne le fera pas. Il avait convenablement révisé la veille et même la semaine qui précédait celle ci. Il avait comprit le contenue du cours et tout ce qu'il fallait savoir. Il parti se coiffer en bougeant ses cheveux de gauche à droite avec sa main et en passant un coup de gel/cire dans ses cheveux. (Gel cire c'est un gel qui ne brille pas et qui est mate, qui donne un air naturel pour ceux qui ne savent pas) dans la salle de bain et se parfuma un coup avant de quitter la chambre. C'est important pour lui de rester propre et présentable et ça même si il est tombé sdf. Il ne faut pas que ça se voit. Il veut rester celui qu'il à toujours été. Descendu au rez de chaussé il donna les clefs de la chambre à la reception et parti en direction du garage ou était garé sa moto. Manque de bol il n'y avait plus que quelques litres d'essences mais il la lui fallait ce matin pour ne pas être en retard. Il l'a prit et partit donc en direction de l'université ou il arriva en une quinzaine de minutes. Il gara sa moto dans l'espace réservé au vélo et aux motos.

À peine rentré dans le campus de l'université il suscitait beaucoup de regards, filles comme garçon on le relookait de haut en bas. On lui souriait et on lui disait bonjour. Ce à quoi il répondait évidemment par un amical bonjour. Enfin arrivé devant l'amphithéâtre de son premier cours de la journée, il se senti plutôt soulagé que son examen ne se déroule seulement qu'en début d'après-midi. Il y entra et salua toutes les personnes qu'il connaissait, parti s'asseoir dans un coin et ouvrit son classeur et attendit la venu du professeur en discutant avec les amis qui s'étaient assit près de lui. Nathan avait une réputation assez spéciale dans l'université hormis qu'il soit populaire et cool. Il était réputé pour n'aimer et sortir qu'avec des filles plus âgées que lui, question de goût; il aime les femmes qui ont de l'expérience. Et Nathan a comment dire .. des tendances un peu exhibitionniste, ça lui arrive de se retrouver torse nu ou en boxer n'importe quand tout simplement parce qu'il se sent à l'aise ou parce qu'il a chaud. Oui Nate est un garçon très étrange ... Le professeur était enfin arrivé et le cours allait commencer. Le cours se déroulait tellement lentement et était tellement ennuyant, Nathan avait déjà assisté à ce cours et connaissait déjà tout du cours, il ne perdit donc pas de temps et quitta l'amphithéâtre sans même saluer ses amis et partit en direction des toilettes pour garçon. Ie petit avait une envie pressente et marchait vite, il faisait de grandes enjambées maintenant mais fut retenu par une connaissance « Tiens salut Nate !T'es pas en cour ? » Il lui répondu comme un frustré de la vie « Disons que j'ai déjà .. j'ai déjà eu ce couuuuuurrrrs » il parti en courant aussi vite qu'il put jusqu'au toilettes les plus proche. Mais arrivé devant les toilettes des garçons, une bande et un panneau « Attention ménage veuillez ne pas rentrer » prit de panique et de vitesse il se dirigea droit dans les toilettes de fille. Il vérifia qu'il n'y ai personne et courra jusqu'à une des cabines. Une fois sur place lorsqu'il eu finit de se soulagé il se sentait plutôt heureux jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un dans les toilettes. Il dut tirer la chasse malgré lui et ouvrit la porte de la cabine.

Devant lui, une fille qu'il n'avait jamais vu, elle avait son sac entre ses jambes, par terre, et approchait son visage du miroir en posant son index sous son œil gauche surement pour retirer une poussière. Elle le regarde de haut en bas, d’un air moqueur, avant de se repencher par-dessus le lavabo pour se regarder dans le miroir. « Je te rappelle qu’il existe des toilettes pour les garçons, monsieur l’exhib’. » Elle regarde sa ceinture défaite, et rajoute, toujours d’un ton sarcastique. « Ah et, tu peux heurter les âmes sensibles là. Rembraille-toi. ». Il sortie de la cabine et se dirigea vers l'entrée en l'ignorant et mit un temps avant de répondre en s'arrêtant. « T'es qui toi ? Et de quoi j'me mêle ? « Monsieur l'exhib' » se contrefiche de ce que les autres pensent de lui contrairement à quelqu'un comme toi. Ame sensible ou pas. » Nathan fut certainement la première personne à parler sur un tel ton a Manji, aucun garçon ne lui avait jamais parlé de cette manière. Il posa sa main sur la poignée et entrouvrit la porte .

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Souvent, les meilleures rencontres de notre vie se font de façon inattendue. Les jours que l'on imagine mauvais deviennent au final les jours que l'on oubliera jamais. Man Ji ne croyait en rien: pas de croyance en Dieu, ni en l'amour encore moins en le destin. Ce matin-là, alors qu'elle rencontrait Nathan pour la première fois, tout ce qui l'importait était de le faire chier. Oui. Elle aimait les gens pudiques et soignés, les personnes polies. De ces 3 caractéristiques, Nathan n'en rassemblait qu'une, bien que suffisante: il était beau. Il était très beau. Toujours bien habillé, ce regard de braise qui vous transperse dès qu'il les pose sur vous. Ok. Il lui plait bien, elle en ferait bien son quatre heures. Mais au lieu de le charmer, elle a fait sens inverse.

Il était débraillé, et dans les toilettes des filles. Le geste à ne pas faire quand Miss Bang est dans les parages. Alors oui, elle lui a balancé deux remarques à l'affilé pour le détruire sur.place, mais elle avait trouvé enfin un adversaire à sa taille, quelqu'un qui ignorait qu'elle avait été renvoyée de son ancienne FAC pour avoir balancé une chaise sur un prof. Les élèves de la PNU n'appréciaient guère Mandy pour sa réputationde fille peu fréquentable et dangereuse. Alors forcément, quand elle parlait avec un ton haut, tout le monde la fermait. Là, c'était bien différent.

« T'es qui toi ? Et de quoi j'me mêle ? « Monsieur l'exhib' » se contrefiche de ce que les autres pensent de lui contrairement à quelqu'un comme toi. Âme sensible ou pas. »

Elle esquisse un sourire et le suit du regard alors qu'il entrouvre la porte des toilettes. Le voyant prêt a partir, elle se détache du lavabo et enjambe son sac encore au sol, pour se diriger jusqu'à l'inconnu. Une fois à sa hauteur, elle force la main et referme aussitôt la porte, lui faisant face. Elle ferme le verrou et reste devant la porte, les mains contre, le regard sérieux même si elle avait envie de faire preuve d'ironie. Elle lui lance un regard significatif, hautain qui le met au défit. « tu partirais sans te présenter? Impoli. » Elle le force à reculer à mesure qu'elle s'avance vers lui. Elle s'arrête et le regarde un moment, avant de rétorquer. « Surtout... Je me mêle de ce qui me regarde. En l'occurence là, t'es chez les filles et tu me déranges avec cette tenue, là... » Elle pointe de l'index le tissu de son caleçon, avant de le baisser et de remonter les yeux vers lui.

Aussitôt, des couinements de filles se font entendre derrière la porte des toilettes. Elles crient le nom de "Nate" comme des timbrés. Aussitôt, Mandy fronce les sourcils, perplexe, avant de comprendre bien vite que Nate, c'était ce fameux exhibitionniste sous ses yeux. Elle esquisse un sourire narquois avant d'hésiter à faire crever de jalousie les fangirls. Peu importe qui il était et pourquoi il avait des filles quo criaient son nom derrière la porte, Mandy n'était pas n'importe qui. Elle lance aussitôt au jeune homme.

« Et là, j'ouvre la porte et je leur montre ton joli caleçon. Reste à savoir si elles vont te sauter dessus pour te couvrir de bisous, ou si elles vont me sauter dessus pour me tuer en pensant qu'on a fait des choses dans les toilettes. »

Elle ricane puis lui passe devant pour retourner au lavabo. Elle repart à la recherche de cette fichue poussière qui la gêne toujours. Elle s'en fout en fait, de ces filles et de leurs réactions. En fait, elle s'en fichait de tout. Parce que là, elle venait de rencontrer un jeune homme très charmant, qu'elle prévoyait de poursuivre pour l'attirer dans ses filets. Et comme elle réussissait toujours à avoir tout ce qu'elle voulait, elle partait déjà gagnante. Son sourire triomphal en disait long sur cette satisfaction soudainement ressentie. Elle allait mener son enquête pour savoir qui il était vraiment.

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Cette fille commençait sérieusement à pomper l'air de Nathan, elle s'était dirigé vers lui et forçait la main sur la porte, elle l'avait refermé, et elle lui faisait face. Elle avait même fermé le verrou et était resté devant la porte, les mains contre, le regard sérieux. lui l'a regardait d'un air impassible, le regard sombre et noir. Il était toujours difficile de déceler ce que ce garçon pouvait penser. Elle lui lance un regard significatif, hautain qui le met au défit. « tu partirais sans te présenter? Impoli. » Elle le force à reculer à mesure qu'elle s'avance vers lui. Elle s'arrête et le regarde un moment, avant de rétorquer. « Surtout... Je me mêle de ce qui me regarde. En l’occurrence là, t'es chez les filles et tu me déranges avec cette tenue, là... » Elle pointe de l'index le tissu de son caleçon, avant de le baisser et de remonter les yeux vers lui. Il s'était stoppé net et était resté silencieux en écoutant tout ce qu'elle avait à dire. Quelle petite peste. lorsqu'elle pointa son caleçon, il suivit sont doigt du regard et finit par regarder là ou elle le pointait. C'est vrai que c'était impoli ce genre d’attitude mais après tout est ce que c'est si grave que ça ? personne n'est mort.

« Nate Nate Nate !! » Ces cris presque hystériques de fangirls lui étaient familiers. Un léger sourire se dessina sur le coin de ses lèvres en écoutant ce que cette fille disait. Elle était vraiment taré et disait n'importe quoi il n'y avait pas de doute. Nate n'est pas le genre de garçon à réagir au quart de tour, il analyse et ensuite agit. Il l'a suivit du regard lors qu'elle s'était dirigé une fois de plus vers ce lavabo. Il soupira, reboutonna son pantalon et se tourna vers elle en la regardant à travers le miroir. « Ecoute moi bien mademoiselle je me la pète et je sais tout, de un je ne vois aucune utilité à me présenter à une fille de ton genre, de deux si tu avais une once de jugeote dans ton petit cerveau tu aurais vu que les toilettes des garçons sont interdites pour le moment à cause du service de propreté et compris ma présence ici. De trois, ces filles sont certes des fangirls mais je les apprécies, et je pense que si tu aurais ouvert la porte et qu'elles m'aurait vu en caleçon elle se seraient plus jeté sur moi que sur toi tout simplement parce que même si elles aurait put imaginer des choses, elle savent pertinemment que jamais je ne toucherais à des filles aussi laide que toi. Et puis d'ailleurs je ne vois même pas l'utilité de te parler et de répondre à tes provocations et à ton jeu de séduction. Sur ce miss-poussière je ne te dis pas au revoir. ». Il était tellement sec et froid dans ses propos qu'on n'oserait surement plus rien dire après ça. Il l'avait vraiment cloué sur place, littéralementAprès avoir dit ce qu'il avait à dire il lui tourna le dos et passa la porte des toilettes en passant sa main dans ses cheveux. Il regagnait le couloir à une allure moyenne et les groupies qui l'attendaient se pressaient autour de lui en lui tendant quelques boîtes de chocolat. Gêné, il s’inclinât légèrement en signe de respect et les remercia en prenant les boîtes qu'elles venait de lui offrir et continua son chemin. Il y a des jours ou Nate peut ignorer et s'en foutre complètement de ses fangirls (ou fanboys, y'en avait surement oui, beaucoup de monde appréciait la voix de Nate lorsqu'il chantait) et d'autres ou il était respectueux et gentil envers eux.

Nathan marchait le long du couloir et cette fois-ci en traînant les pieds, il réfléchissait. Il s'arrêta un instant devant la baie vitrée qui lui faisait face et regardait la cour intérieur de l'université. les étudiants y venaient et s’asseyait avec leurs amis avant de disparaître un peu plus loin dans le réfectoire. Il regarda machinalement sa montre accrochée sur son poignet gauche et se rendu compte qu'il était déjà l'heure de déjeuner. Il sortit alors son téléphone et envoya deux - trois sms à ses amis en les prévenant qu'il les attendrait au self. C'est comme ça qu'il sorti du bâtiment et pénétra dans cette cour intérieur; l'air y était frais et une buée blanchâtre s’échappait de la bouche du jeune homme. Il se dit intérieurement qu'il était bien content d'avoir une veste en cuire pour le réchauffer un peu. Il était fier de l'investissement qu'il avait fait en l'achetant. Tout en marchant, ils croisa quelques regards et rentra poser ses affaires près de la première table qu'il vit avant d'aller prendre un plateau et de se servir avec les quelques plats qui figuraient au menu. lorsqu'il arriva en caisse, il serra légèrement les dents lorsqu'il dut payer et parti finalement s'asseoir à la table qu'il avait en quelque sorte réservé en y posant ses affaires. Il commença à manger sont entrée en attendant ses amis. Finalement au bout d'une dizaine de minutes, deux d'entre eux s'étaient décidé à apparaître et à venir s'asseoir à coté de Nate. Une vive conversation s'engagea alors et ils commencèrent à déjeuner alors que le reste de la bande venait les rejoindre.

Nate ne pensait même plus à son épreuve écrite ni d'ailleurs à cette pauvre fille.

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Il était insolent, autant qu'elle. Il semblait imbu de sa personne et quand Mandy le regardait, elle savait déjà qu'elle s'amuserait à lui mener la vie dure. Elle voulait s'amuser après avoir passé une épreuve de deux heures, mais cela ne semblait pas du goût du jeune homme. Lui, il était juste venu se soulager et rien de plus. Alors elle l'avait empêché de partir une première fois en forçant la porte. En même temps, tout le monde savait qu'il ne fallait pas se retrouver dans la même pièce qu'elle, au risque de s'en prendre plein la tête. Nathan semblait sortir de son propre monde, d'ailleurs, elle ne l'avait jamais vu avant, et il avait des groupies? C'était sûrement elle, au final, qui sortait de son monde et découvrait les choses.

Les groupies, parlons-en. Elles criaient son surnom et il ne fallut pas longtemps à la jolie coréenne pour comprendre qu'elle n'avait pas n'importe qui sous les yeux. Le Nate de ses dames. Si seulement elle pouvait faire quelque chose de vicieux et le faire chuter dans sa popularité pour se venger de son insolence. Impossible n'est pas Mandy, elle allait trouver une ruse pour le descendre. Après ça, ce sera la guerre entre eux. Mais elle s'en fiche, elle a vécu le pire, une guéguerre à trois sous espagnols avec un jeune homme ne lui faisait pas peur. Pire, ça ne la ferait reculer devant rien.

Au final,elle avait décidé en avoir assez dit. Pas la peine de rester 100 ans sur le sujet, elle ne l'avait pas manqué et ça suffisait à son goût. Bien sûr, elle attendait tel un loup guettant sa proie une quelconque réponse de la part de Nathan. Et ce qu'elle attendait avec impatience arriva enfin, servi froid. Congelé même. Alors qu'il reboutonnait son pantalon, il finit par lui rétorquer quelque chose de presque trop parfait pour elle.

« Ecoute moi bien mademoiselle je me la pète et je sais tout, de un je ne vois aucune utilité à me présenter à une fille de ton genre, de deux si tu avais une once de jugeote dans ton petit cerveau tu aurais vu que les toilettes des garçons sont interdites pour le moment à cause du service de propreté et compris ma présence ici. De trois, ces filles sont certes des fangirls mais je les apprécies, et je pense que si tu aurais ouvert la porte et qu'elles m'aurait vu en caleçon elle se seraient plus jeté sur moi que sur toi tout simplement parce que même si elles aurait put imaginer des choses, elle savent pertinemment que jamais je ne toucherais à des filles aussi laide que toi. Et puis d'ailleurs je ne vois même pas l'utilité de te parler et de répondre à tes provocations et à ton jeu de séduction. Sur ce miss-poussière je ne te dis pas au revoir. »

Elle l'avait regardé dans le reflet du miroir sans relâche pendant toute sa tirade. Et vous savez quoi? Ce mec lui plaisait. Ce répondant, ce regard froid, comment cela se faisait-il qu'elle ne l'avait jamais vu ni remarqué auparavant? Disons franchement qu'il venait de la descendre, mais elle ne se sentait pas touchée dans son estime. Il ne la trouvait pas jolie? Pas grave, elle n'allait pas se morfondre pour lui. Elle pouvait avoir des centaines d'autres hommes à ses pieds.

Elle rit doucement en le regardant partir des toilettes. Elle ne le suivrait pas, elle savait déjà qu'elle allait le flinguer. Enfin... Il lui fallait un argument de taille et le tour serait joué. Elle ne savait pas encore assez sur lui pour se venger, mais l'occasion de parler avec les pucelles ecervelées de sa classe se présentait. "vous connaissez un certain Nate qui a des groupies ici?" "mais qui ne le connaît pas?! Il est trop beau, et il chante trop bien!" ... Mandy avait déjà envie de vomir en s'imaginant en train d'avoir ce genre de discussion avec les filles de sa classe.

La jeune étudiante gardait son sac entre ses jambes et retourna à son occupation, la poussière dans son oeil. Des filles entrèrent dans les toilettes, mais Mandy les ignora royalement. De toute façon, elle faisait tout le temps ça avec tout le monde. Certaines la regardaient de haut, d'autres étaient intimidées. Elle les regarda à travers le reflet du miroir et les foudroya surplace, avant de se repencher et d'enfin mettre le doigt sur cette satanée poussière. Elle sourit en se nettoyant l'index sous un jet d'eau, avant de secouer sa main mouillée plusieurs fois. Une fille sortit des toilettes et la regarda faire, sourcils froncés.

Jiji se baissa pour attraper son sac et en se relevant, elle regarda la fille, neutre. Une groupie de Nate pas contente? Surement. La jolie rousse traça son chemin jusqu'à la porte et quitta les toilettes. Elle se retrouva nez à nez avec deux filles qui commencèrent à lui gueuler dessus parce qu'elle avait osé enfermer Nate avec elle dans les toilettes. Le temps de quelques secondes, Mandy sourit niaisement, avant de perdre cette expression pour la menacer du regard. Elle s'approcha d'elle et lui chuchotta

« Tu veux te prendre une chaise sur la tête? Je suppose que non. Alors, sois gentille... Achète toi une vie et trouve une raison d'exister, car tu n'es certainement pas la sienne. »

La sienne = celle de Nate. Et c'etait marrant d'un certain point de vue que Mandy dise ça, sans qu'elle n'ait l'ombre d'un soupçon sur ce qui l'attendait. C'était drôle de parler de sa raison d'exister, alors qu'elle est à des années lumières de savoir ce que le futur lui réserve. C'était l'ironie du sort.

Mandy regarda sa victime un moment dans les yeux, de son regard vif et déstabilisant. La pauvre baissa la tête, désenchantée. Jiji mima un bisou lointain, signe de provocation. Elle libéra la jeune fille et la laissa partir en courant avec son amie, et Mandy ne put que la suivre du regard. Elle se fichait de faire pleurer ce genre de filles, ça ne lui faisait ni chaud ni froid

Regardant l'heure à sa montre, elle réalisa qu'elle était en retard pour retrouver son meilleur ami qui l'attendait au parc de l'université. Elle partit aussitôt le rejoindre, remettant son sac sur son épaule. Elle envoya un message à son fidèle allié pour lui dire de ne pas s'inquiéter.

Miss Poussière... Ca la faisait sourire, elle trouvait ça amusant.
Vas, Miss Poussière. Montre lui qui est la pire connasse de ce bahut. Montre lui que la règle d'or doit être respectée.
La règle d'or, ce que c'est? Ne jamais s'en prendre à Bang Man Ji. Tout est dit.

FIN

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